La pollution de l’air extérieur : un fléau invisible

Fléau invisible et aux chiffres alarmants, la pollution de l’air extérieur est présente au quotidien et menace la santé des populations

Les populations les plus exposées sont celles vivant dans des pays à revenu faible ou intermédiaire souvent en cours de développement. Elles sont souvent victimes de la pollution due aux industries locales, au trafic routier et à l’utilisation de combustibles fossiles pour la cuisine et le chauffage.

Face à ces enjeux, il est essentiel de prendre des mesures pour réduire la pollution de l’air extérieur liée en partie aux bâtiments. Cela passe par la mise en place de solutions durables pour la construction et la rénovation des bâtiments tels que l’utilisation de matériaux biosourcés ou la réutilisation de matériaux, ainsi que par l’adoption de comportements éco-responsables par les occupants. Les principaux secteurs participants à la dégradation de la qualité de l’air sont les suivants :

Le trafic routier qui est responsable de 60 % des émissions d’oxydes d’azote (NOx) et de 30 % des émissions de particules fines (PM2.5) ;
L’Industrie qui rejette 20 % des émissions de NOx et 15 % des émissions de PM2.5 en France ;
Le chauffage domestique et résidentiel est responsable de 20 % des émissions de PM2.5 en France ;
L’agriculture qui émet 94 % des émissions d’ammoniac (NH3) en France ;

Ces diverses pollutions engendrent des impacts néfastes sur la santé, tels que :

Maladies respiratoires : la pollution de l’air cause chaque année 48 000 décès prématurés en France ;
Maladies cardiovasculaires : on estime que 20 000 décès par an en France sont liés à l’exposition aux particules fines ;
Développement neurologique : l’exposition à la pollution de l’air peut réduire le QI des enfants de 4 points ;
Les enfants et les personnes âgées sont les premiers concernés : les enfants et les personnes âgées sont plus sensibles aux effets de la pollution de l’air avec un risque accru d’infections respiratoires et de crises cardiaques.

Afin de limiter la pollution et donc les impacts sur la santé, il existe diverses solutions et actions possibles telles que la réduction des émissions du trafic routier en favorisant l’utilisation des transports en commun, la marche et le vélo, ou encore encourager l’utilisation de véhicules électriques.  

Dans le secteur de l’industrie, il est possible de définir de nouvelle réglementation pour les plus polluantes d’entre elles. En effet, l’Union Européenne avait participé à la mise en place de normes d’émission plus strictes pour les industries polluantes, tout comme la France qui a renforcé ses contrôles sur les émissions polluantes des industries en 2022.

Dans le secteur du bâtiment, il est par exemple possible de promouvoir des modes de chauffage durables. Le gouvernement français a mis en place des aides financières pour la rénovation énergétique des bâtiments et le remplacement des chaudières anciennes. En 2023, 500 millions d’euros ont été alloués à ce programme.

Enfin, dans le secteur de l’agriculture, il est possible de miser sur le développement de l’agroforesterie et l’utilisation de couverts végétaux qui sont des exemples de pratiques agricoles durables qui peuvent contribuer à réduire la pollution de l’air.

Au total, la pollution de l’air est un problème urgent qui nécessite une action collective. En prenant des mesures concrètes et en adoptant des comportements responsables, nous pouvons contribuer à améliorer la qualité de l’air extérieur et protéger la santé des populations.

Recommandation : Rapprochez-vous de votre installateur chauffage, ventilation, climatisation (CVC) qui saura vous conseiller sur des solutions de purification de l’air.