Comment les entreprises peuvent-elles s’adapter aux contraintes des ZFE-m ?
La question de la mobilité et des transports est l’un des principaux volets de la Loi Climat et Résilience qui accélère la transition écologique dans plusieurs domaines de notre quotidien, dont la construction, l’immobilier d’entreprise et les transports.
La Loi d’Orientation des Mobilités dite loi « LOM » publiée le 26 décembre 2019 vient réformer les règles relatives au transport des entreprises et s’impose avec de nouvelles mesures :
1. L’obligation des entreprises occupant un bâtiment neuf ou existant disposant d’un parking destiné aux salariés, de pré-équiper et équiper leurs locaux de points de recharge (IRVE), afin d’assurer la transition de leur flotte automobile thermique vers une flotte électrique ;
3. La mise en place des Zones à Faibles Emissions mobilités (ZFE-m) qui remplacent les anciennes zones à circulation restreinte (ZCR).
Le monde des entreprises se voit ainsi perturbé par la loi LOM qui impose d’user de nouveaux modes de déplacements plus vertueux. Les collaborateurs doivent ainsi acquérir de nouveaux réflexes s’ils veulent continuer de se déplacer et aller à la rencontre de leurs clients.
En effet, certaines métropoles françaises ont déjà mis en place des ZFE-m dont la métropole du Grand Paris avec ses 77 communes (intra-A86). La ZFE-m a vocation à être renforcée au fil des années jusqu’à atteindre en 2030 l’objectif de 100 % de véhicules propres en circulation en son sein. Concrètement, cela se traduit par l’interdiction de circulation de véhicules diesels, puis essences dans le périmètre de la métropole (intra-86).
Les entreprises qui dépendent de leur véhicules (utilitaires ou de transports) pour intervenir dans les villes pourvues d’une ZFE-m, doivent désormais s’interroger sur les alternatives s’offrant à elles pour contourner cette nouvelle contrainte et maintenir la satisfaction de leurs clients.
Ainsi, en passant à l’électrique, les transporteurs pourront livrer les marchandises dans des ZEF-m ou pénétrer directement dans des entrepôts couverts plutôt que de rester à l’extérieur. Par ailleurs, grâce aux utilitaires électriques, les ouvriers pourrons aussi accéder avec tous leurs outils et marchandises à des chantiers situés dans des ZFE-m.
Le camion électrique s’impose comme une alternative pour assurer des livraisons en centre-urbain, dans les ZEF-m dont l’accès aux véhicules thermiques sera interdit en 2030. Les camions électriques sont d’ores et déjà déployés pour différentes activités tel que la distribution, la collecte des ordures et le transport lié à la construction en milieu urbain.
Certains camions entièrement électriques effectuent déjà des tâches de distribution lourde en ville et en périphérie grâce à leur autonomie de 200 km. L’autonomie de ces véhicules ainsi que leur prix sont aujourd’hui les deux principaux freins dissuadant les dirigeants d’entreprises de passer à l’acte. Mais grâce au progrès technique, l’autonomie de ces véhicules va s’améliorer dans les années à venir pour permette aux entreprises de contribuer au progrès écologique.
Le plan France Relance (2020) intègre également des subventions aux entreprises pour favoriser l’acquisition de véhicules électriques et l’installation des IRVE nécessaires à la recharge de ces véhicules sur le parking des entreprises.
Au total, les véhicules électriques des entreprises sont une alternative pour accélérer la révolution environnementale tout en se conformant aux contraintes ZFE-m, car l’accès des véhicules thermiques y sera interdit en 2030.
Recommandation : consultez votre concessionnaire automobile qui vous assistera dans la transition de votre flotte automobile d’entreprise vers des véhicules électriques.